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Directory Of Year 1963, Issue 1
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Révolution au Village Houaichou

Year:1963 Issue:1

Column: RUBRIQUES

Author:

Release Date:1963-04-01

Page: 30

Full Text:  

LE film en couleurs, Le Village Houaichou qui vient de sortir est chaleureusement acclamé par les spectateurs comme la vivante description d'un village du nord de la Chine pendant la réforme agraire et l'établissement des coopératives agricoles et des communes populaires.

Après l'achèvement de la réforme agraire, quelques familles rencontrèrent des difficultés nouvelles. Parce que sa femme malade ne peut pas travailler aux champs et qu'il a plusieurs jeunes enfants à nourrir, le paysan pauvre Li Lao-kang est obligé, pour payer ses dettes, de vendre la parcelle qui lui a été allouée. Li Man-tsang, un paysan moyen aisé, n'a pas de scrupule à tirer profit de cette situation: il lui prête de l'argent à haut intérêt et achète sa terre. Mais il y a aussi un grand nombre de paysans qui se préoccupent beaucoup du bien-être commun. Parmi eux se trouve Tante Kouo, une femme d'âge moyen, dirigeante dans le village de l'Association des Paysans pauvres.

Tante Kouo a durement souffert de l'exploitation et de l'oppression dans l'ancienne société. Bien que le propriétaire foncier fût responsable de la mort de son mari, elle dut continuer à travailler pour lui pour pouvoir manger, elle et son enfant. Son expérience lui dit que si quelques-uns sont forcés de vendre leur terre pour payer leurs dettes pendant que d'autres, ayant un peu plus d'argent, prêtent cet argent ou achètent des terres, la majorité des paysans risque de retourner à la condition misérable du passé. Guidée par le Parti communiste, elle rassemble plusieurs paysans pauvres et forme la première coopérative de la région. Même Li Man-tsang, qui d'abord se moque de la coopérative parce qu'elle n'a pas les moyens de se procurer un mulet ou une charrette, demande à adhérer deux ans plus tard quand il voit la coopérative acheter des charrettes et des animaux de trait.


Tante Kouo (2e à gauche) encourage le paysan pauvre Li Lao-kang à adhérer à la coopérative.

Tante Kouo (2e à gauche) encourage le paysan pauvre Li Lao-kang à adhérer à la coopérative.

La coopérative devient de plus en plus prospère. Mais les vestiges des forces de la classe des propriétaires fonciers et quelques paysans riches, se trouvant dans l'impossibilité d'exploiter les pauvres, cherchent une occasion pour saper la nouvelle organisation collective.

Tante Kouo découvre une lettre laissée à sa mort par le propriétaire foncier Tsouei Lao-kan. Cette lettre intitulée "Comptes à régler quand les temps changeront" et adressée à son petit-fils Wan-pao, commence ainsi: "N'oublie jamais. . . le 3 octobre 1947 les paysans pauvres ont fait irruption dans notre maison, ont saisi les titres et emmené nos bêtes et nos céréales. Le jour viendra où nous mettrons en pièces ces gens-là." Ainsi Tante Kouo et les dirigeants des paysans sont prévenus et ne sont pas surpris quand le fils du propriétaire foncier, Tsouei Tchekouo incite Li Man-tsang et quelques autres à faire grève à la coopérative.

Bien que Li Man-tsang ait adhéré à la coopérative, ses motifs sont purement égoïstes. Une fois, il essaye de pousser son équipe à déclarer moins de céréales qu'elle n'a réellement récoltées afin que l'excédent soit partagé entre les membres de l'équipe. Son plan est déjoué par Tante Kouo qui est présidente de la coopérative. Alors il fomente d'autres troubles et menace de se retirer avec ses animaux et ses outils agricoles, espérant ainsi faire s'effondrer la coopérative.

Les membres de la coopérative tiennent une réunion pour discuter de la voie à suivre: agriculture individuelle ou collective. Li Lao-kang, qui a été paysan pauvre la plus grande partie de sa vie, est le premier à parler. Il déclare que la voie collective est le seul chemin de la prospérité pour tous et il en donne des preuves frappantes en montrant comment sa propre vie s'est améliorée depuis la formation de la coopérative. Plusieurs paysans, suivant son exemple, se lèvent pour parler de leur propre expérience et des changements que la coopération a apportés au village, tant pour la production que pour le niveau de vie des membres de la coopérative. La réunion se termine par la réélection de Tante Kouo comme présidente. Sous sa direction, ils continueront à suivre la voie socialiste.

L'HISTOIRE est centrée autour des efforts de Tante Kouo pour organiser les paysans. Son caractère se montre peu à peu dans le développement de la lutte. Sa fermeté envers la classe des propriétaires fonciers apparaît quand elle dit à Tsouei Lao-kan: "Qui produit tout ce qu'il faut pour te nourrir et t'habiller? Nous ne te laisserons pas t'engraisser à nos dépens." Elle se fait tellement de soucis à cause des conditions de vie de la famille de Li Lao-kang qu'elle n'en peut pas dormir de la nuit. Quand on tient une réunion pour admettre de nouveaux membres à la coopérative, au moment où le mouvement pour la coopérativisation agricole atteignait son apogée, elle apprend que son fils a été tué dans la guerre de Corée en combattant l'impérialisme américain. Maîtrisant sa douleur, Tante Kouo, reste quand même à la réunion. L'auditoire est vivement impressionné par son abnégation et son désintéressement.

La rôle de Tante Kouo est tenu par Hou Peng, qui commença à jouer dans une troupe dramatique de l'Armée pendant la guerre de résistance contre le Japon et la guerre de Libération. Elle passa ces années de dures luttes avec des femmes comme Tante Kouo et devint leur amie fidèle. Cette expérience l'a aidée à comprendre son rôle et à donner une image pleine de finesse et de sensibilité de cette courageuse femme.

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